Le Premier ministre Manuel Valls veillera «scrupuleusement» à préserver un «maximum» des quelque 2 000 emplois de la SNCM, qui vient d'être placée en redressement judiciaire, a-t-il assuré mardi.
Le redressement judiciaire de la compagnie de ferries déficitaire, décidé vendredi par le Tribunal de Commerce de Marseille, est un «aboutissement malheureux mais inéluctable après une décennie de déficits lourds», a déclaré le chef du gouvernement dans son discours aux Assises de l'économie de la mer à Nantes.
«Comme vous le savez, l'Etat suit de près ce dossier. Avec les ministres concernés, je veillerai scrupuleusement à la continuité territoriale avec la Corse et à ce qu'un maximum d'emplois soient préservés dans le bassin», a affirmé Manuel Valls. «Sur ce dossier, le langage de vérité s'impose», a-t-il ajouté.
Revenant sur la situation «difficile» du secteur des ferries, le Premier ministre a jugé que «le soutien public a pu conduire à la surcapacité de certaines liaisons» et «à une compétitivité insuffisante des armements».
La compagnie, qui compte environ 2 000 salariés, s'est trouvée en cessation de paiement après que l'actionnaire Transdev a volontairement provoqu