Comme attendu, le projet de loi prévoit un dispositif concernant le très controversé travail dominical et «en soirée», pour ne pas dire «de nuit». Le gouvernement fait le constat, partagé par tous, d'une incohérence de la réglementation qui se traduit par une «conflictualité déstabilisante tant pour les commerces que pour les salariés».
Bref. Pour y mettre un peu d'ordre, ou une plus grande libéralisation au grand dam des organisations syndicales, le projet prévoit à ce stade de permettre aux maires de disposer du pouvoir d'autoriser le travail non plus cinq mais douze dimanches par an dans les commerces.
En deuxième lieu, en prétextant clarifier le système des zones touristiques et les Puce (Périmètres d'usage de consommation exceptionnel), le texte les transforme respectivement en zones touristiques (ZT) et en zones commerciales (ZC). Un autre type de périmètre est même créé pour rajouter une couche aux dispositions concernant l'activité dominicale et nocturne, une zone destinée à nos touristes qui trouvent porte close quand ils ont envie de s'offrir un parfum à 22 heures. Des zones touristiques internationales (ZTI), «d'intérêt national sur le plan touristique et économique», sont ainsi imaginées. Elles seront précisées par décret et arrêtées par les ministres concernés après concertation avec les élus.
Le gouvernement n'oublie pas les salariés qui se retrouvent à travailler le dima