Lors d'un colloque organisé par la fondation ITG - un think tank sur le travail et ses transformations - la semaine dernière, le télétravail était au centre des débats : «Je travaille trois jours par semaine chez moi. On a choisi le mercredi pour se réunir. Ce jour-là, à 17 heures, toute l'équipe, soit une dizaine de personnes est à Paris», confiait un télétravailleur avant d'expliquer son quotidien. Un point virtuel à 9 h 45 permet à «chacun d'exposer ses tâches de la journée, les difficultés qu'il va rencontrer». L'amplitude horaire est variable d'un employé à l'autre. «Quand il y a une panne de connexion, c'est assez dramatique. Pour les congés, on a un calendrier Google partagé», explique-t-il. «Et en termes de management humain, la seule hiérarchie, c'est le président.»
Son outil de travail ? Le portable. Il explique : «Quand on travaille chez soi, il y a un moment où ma femme ne sait plus où je suis : au boulot ou à la maison.» A partir de 18 h 30, il éteint l'ordinateur, mais il y a des exceptions. S'il dresse un bilan plutôt positif de son activité en mettant en avant sa «très grande liberté», il lui arrive «d'être chaque matin au travail pendant les vacances. Il faut anticiper, il y a des moments où je suis injoignable, d'autres où je ne suis pas en vacances à plein temps.»
Secrétaire général de la CFDT cadres, Jean-Paul Bouchet estime pour sa part qu'«avec le télétravail, on s'y retrouve mie