Le financement participatif est un animal tricéphale. Les premiers acteurs à apparaître au début des années 2000, avec MyMajorCompany, ont été les plateformes de dons, avec ou sans contrepartie non financière (le disque d'un chanteur par exemple). Elles financent des projets artistiques ou associatifs qui n'ont pas de gros besoins : 3 478 euros en moyenne par projet, pour un don moyen de 61 euros (sans contrepartie) et 52 euros (avec) selon le baromètre 2013 de Financement participatif France. Les deux sites les plus importants sont Ulule et Kisskissbankbank.
En 2013, c’est la forme de crowdfunding qui a attiré le plus grand nombre d’internautes (95%), mais elle ne représente que 25% du total des sommes récoltées.
Les plateformes de prêts, rémunérés ou pas, permettent, elles, d'accorder un crédit sans passer par un établissement bancaire. En 2013, la collecte moyenne (pour un prêt rémunéré) était de 9 930 euros. Les deux tiers des porteurs de projets étaient des entreprises. Prêt d'union est la plus connue, mais on peut citer aussi Babyloan ou HelloMerci pour les microcrédits solidaires.
Avec les sites d'equity, il est possible d'investir directement dans le capital des entreprises et donc d'en devenir actionnaires. C'est la catégorie qui présente le plus de risques, avec un taux de succès de levée de fonds de 56% en 2013. L'equity est le mode de financement partici