La direction d'EasyJet France reste muette, et les syndicats s'entêtent. Les représentants des stewards et hôtesses de l'air de la compagnie aérienne ont décidé vendredi, après deux jours de grève, de reconduire leur préavis au 31 décembre et 1er janvier. D'après les premières estimations syndicales, la grève de jeudi et vendredi aurait mobilisé, en fonction des aéroports, de 70 à 90% du personnel navigant commercial (PNC). «Depuis le 11 décembre, date de remise du préavis à la direction, nous n'avons reçu aucune réponse, assure à Libération Laurent Nicolas, délégué syndical SNPNC-FO. Nos revendications restent donc les mêmes.»
«Flux tendu». Comme en août 2012, lors de la grève de ses pilotes, EasyJet a fait appel à ses salariés d'outre-Manche pour limiter l'impact du débrayage sur son activité. Selon la compagnie, 38 vols dans l'Hexagone (au départ comme à l'arrivée des aéroports français) ont été affectés vendredi, tandis que la veille, le mouvement n'avait pas causé de perturbation : aucun vol n'était programmé le jour de Noël.
Le syndicat majoritaire SNPNC-FO et l'Union des navigants de l'aviation civile (Unac) réclament notamment des plannings plus stables pour les 600 hôtesses et stewards que compte Easyjet France. Si leur emploi du temps est fixé un mois à l'avance, des changements de dernière minute peuvent rendre difficile l'organisation du quotidien. «Du jour au lendemain, on peut vous de