Le numérique et les nouvelles semences amélioreront le quotidien des plus pauvres d’ici 2030. C’est le pari de Bill et Melinda Gates dans leur lettre annuelle. A la tête de cette fondation présente dans plus d’une centaine de pays, l’ex-patron de Microsoft et son épouse souhaitent poursuivre leurs investissements dans la téléphonie mobile et les services éducatifs du Web. Objectif : générer des effets d’entraînement dans les secteurs utilisant ces technologies, comme la santé, la finance et l’agriculture. La fondation Gates prévoit une diminution de 50 % de la mortalité infantile et l’éradication du paludisme d’ici quinze ans. Il en va de même pour la sécurité alimentaire, que l’Afrique pourrait atteindre dans les mêmes délais, notamment à l’aide de semences résistantes à la sécheresse. L’optimisme des Gates contraste avec le constat des agences humanitaires selon lesquelles les réfugiés et les personnes déplacées par les conflits et les catastrophes n’ont jamais été aussi nombreux.
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