Quatre jours après l'échec des négociations sur le dialogue social, François Rebsamen revient sur ce raté dans une interview au JDD. Le ministre du Travail confirme que le gouvernement fera cette réforme et qu'il faudra «une loi pour la traduire». Attribuant la responsabilité de cet échec au patronat, il regrette un «jeu de postures», et juge que le texte initial «était très éloigné du but à atteindre». A propos de la représentation syndicale dans les entreprises de moins de dix salariés, qui suscite l'hostilité des patrons de PME, il estime que «tous les salariés ont droit à être représentés sous des formes adaptées à la diversité des entreprises». Avant d'exclure implicitement toute suppression des comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). Malgré cet échec après plus de trois mois de négociations, il ne pense pas que la «méthode Hollande», qui repose sur le dialogue social pour faire avancer les réformes, ait trouvé ses limites. Cela «fait avancer la société dans l'apaisement», a-t-il conclu. Photo Reuters
Dialogue social : Rebsamen veut légiférer
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publié le 25 janvier 2015 à 21h16
(mis à jour le 25 janvier 2015 à 21h16)
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