Les Niçois sont appelés aux urnes, jeudi, pour donner leur avis sur la privatisation de l’aéroport de Nice. A l’origine de cette initiative symbolique, le député-maire UMP, Christian Estrosi, espère une forte mobilisation en faveur du non afin de faire pression sur le gouvernement, dont l’article 49 de la loi Macron vise à autoriser le transfert au secteur privé de la majorité du capital de la société gérant l’aéroport. Les infrastructures aéroportuaires et le foncier demeureront propriété de l’Etat. Tous les partis sont opposés à cette privatisation, mais le PS et le FN critiquent également cette consultation populaire, jugeant qu’il s’agit d’une opération de communication du maire au coût très élevé pour la collectivité (100 000 euros). photo Reuters