Les abattoirs normands AIM, en redressement judiciaire depuis le 6 janvier, ont fait l’objet de trois offres de reprise, ont indiqué ce jeudi les syndicats, selon lesquels environ 400 postes seraient supprimés sur quelque 600 actuellement.
Les sociétés Declomesnil et Sofiprotéol (viande de porc pour l'une, huile et protéines végétales pour l'autre) ont déposé une offre pour le site de Sainte-Cécile (Manche), spécialisé dans l’abattage de porcs. Là, 118 postes sur 397 seraient maintenus, selon des syndicalistes. Deux autres offres concernent le site d’Antrain (Ille-et-Vilaine), abattoir de bovins. L’une émane des Etablissements Fantou, qui conserverait 107 postes sur 179. La seconde a été déposée par Montfort Viandes qui reprendrait 70 salariés sur les 179, selon les syndicats.
Les abattoirs AIM avaient été placés en redressement judiciaire le 5 janvier. «On a laissé partir certains clients comme les petits bouchers, les charcutiers, pour s'en remettre uniquement à la grande distribution, qui paie à cent-vingt jours», dénonçait en décembre un syndicaliste.
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