«Il faut que cette grève s'arrête. Il faut que le dialogue social reparte sur de bonnes bases et il faut que Mathieu Gallet, comme la ministre Fleur Pellerin lui a demandé, nous fasse des propositions pour redresser Radio France», entonnait, vendredi matin, Manuel Valls sur i-Télé. Le message est loin d'être passé puisque, l'après-midi même, la grève démarrée le jeudi 19 mars à l'appel de cinq syndicats, était reconduite à Radio France jusqu'à lundi inclus. Au risque de perturber la couverture dimanche du second tour des élections départementales. A la réunion de négociation avec la direction, vendredi, les syndicats ont remis une motion de défiance contre la politique budgétaire imposée par l'Etat à la Maison ronde. Une association de cachetiers, qui réunit producteurs, musiciens et autres précaires de la radio, s'est formée.