Tout le week-end, sa copie était passée au crible à Bruxelles par des experts de l'UE, de la BCE, du FMI et du Mécanisme européen de stabilité. Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, préférait positiver sur l'issue de l'examen de sa liste de réformes (augmentation de l'imposition des hauts revenus, mesures contre l'évasion fiscale, privatisations…), destinées à ramener à l'Etat grec trois milliards d'euros et un taux de croissance de 1,4% en 2015. «Je suis optimiste sur une fin heureuse très prochainement de cette première phase de négociations», se félicitait le Premier ministre de la gauche radicale Syriza, dans l'hebdogrec Realnews. Athènes doit conclure un accord avec ses créanciers ces jours-ci pour obtenir une partie de la dernière tranche de prêts. Première étape, selon Tsipras, avant «un nouvel accord sur la croissance d'ici à juin, qui comprendra aussi la réduction de la dette et le changement des termes de son remboursement».photo Reuters
Examen européen marathon pour les réformes de Tsipras
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publié le 29 mars 2015 à 20h56
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