Que Bank of Tokyo- Mitsubishi UFJ s'installe à Rangoun, capitale de la Birmanie, semble ne rien avoir d'exceptionnel. Sauf lorsque l'on sait que c'est le premier établissement étranger à s'installer dans le pays depuis la prise de pouvoir de la junte militaire socialiste et sa politique de nationalisation des banques en 1963. Le retour d'un gouvernement «plus civil», en 2011, à l'origine de grandes réformes (récompensées par la levée des sanctions internationales), est à l'origine de ce que Kyaw Kyaw Maung, directeur de la Banque centrale birmane, appelle une «nouvelle étape». La banque japonaise n'est pas la seule à avoir choisi de s'implanter dans le pays : elle sera bientôt rejointe par sa compatriote SMBC, ainsi que par la singapourienne OCBC, qui confirme «une augmentation significative des requêtes de clients désireux d'exploiter les opportunités de croissance immenses de la Birmanie».
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