Deux ans après le premier scandale de la viande de cheval, le fameux «Horsegate», une nouvelle affaire a été révélée, samedi matin, par Eurojust. L'organe européen de coordination judiciaire a annoncé avoir démantelé un réseau de trafic de viande équine, suite à l'arrestation de 26 personnes, notamment en France et en Belgique. C'est à Arlon, d'où est originaire l'homme suspecté d'être à la tête du réseau, que l'enquête avait commencé, en novembre 2012. Le tribunal de Marseille avait également ouvert une enquête en 2013. D'après les autorités françaises, 4 700 chevaux impropres à la consommation ont été abattus dans un département proche des Bouches-du-Rhône, et «introduits dans la chaîne alimentaire légale», entre 2010 et 2013. Le réseau falsifiait les passeports des chevaux, et plusieurs centaines de documents ont été saisis. Pour l'instant, aucun lien n'a été établi avec le premier «Horsegate», qui avait entraîné la fermeture de l'entreprise française Spanghero mais aussi, le 7 avril, la condamnation d'un grossiste néerlandais à trente mois de prison, pour avoir vendu de la viande de cheval sous étiquette «pur bœuf».
En France et en Belgique, un trafic de viande équine démantelé
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publié le 26 avril 2015 à 19h46
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