Menu
Libération
À chaud

La croissance en France est de 0,6% au premier trimestre, mieux que prévue

L’Insee prévoyait encore en avril une progression de 0,4% seulement de l’activité. Michel Sapin prévoit une croissance en 2015 supérieure à 1%.
Croissance économique plus forte que prévu en France au premier trimestre, de 0,6% au lieu de 0,4% (Photo Philippe Huguen. AFP)
publié le 13 mai 2015 à 7h30
(mis à jour le 13 mai 2015 à 7h57)

La croissance économique a fait un bond de 0,6% au premier trimestre après une stagnation du produit intérieur brut au trimestre précédent et alors que l'Insee prévoyait encore en avril une progression de 0,4% seulement de l'activité.

Ce rebond s'accompagne néanmoins d'une nouvelle baisse de l'investissement total, qui recule de 0,2% après une baisse de 0,4% au quatrième trimestre 2014. La consommation des ménages accélère, enregistrant une hausse de 0,8% après une légère progression de 0,1% au quatrième trimestre. «Ce premier chiffre est très encourageant», a déclaré mercredi matin à la presse le ministre des Finances Michel Sapin. «Nos perspectives de croissance pour 2015 sont aujourd'hui clairement confortées», a-t-il ajouté. Le gouvernement prévoit une croissance d'au moins 1% pour l'année 2015, supérieure à l'hypothèse sur laquelle le gouvernement a travaillé pour élaborer le budget.

«Je prends ce 1% comme un plancher, c'est le seuil sur lequel nous nous appuyons pour continuer, approfondir, rebondir», a commenté le ministre sur RMC et BFM après l'annonce de l'Insee d'une croissance de 0,6% au premier trimestre. «L'année dernière, 2014, qui était une très mauvaise année [...], c'était 0,2%. C'est tout petit, petit», a ajouté le ministre.

L’Insee a révisé mercredi à 0,2% au lieu de 0,4% la croissance de 2014. La croissance au premier trimestre a été supérieure aux prévisions de l’Insee. Le produit intérieur brut (PIB) en volume (à prix constants) corrigé des variations saisonnières et du nombre de jours ouvrables a fait un bond de 0,6%, contre une prévision de 0,4% donnée en avril par l’Insee. La croissance au quatrième trimestre 2014 a été nulle, a précisé mercredi l’institut, révisant en baisse de 0,1 point de pourcentage sa précédente estimation.

Sur Twitter, le député PS «frondeur» Benoît Hamon, ex-ministre de l'Education nationale, avance que ces bons chiffres, liés à une meilleure consommation des ménages, seraient dûs à la baisse du cours du pétrole. Il appelle par ailleurs à soutenir le pouvoir d'achat, renouvellant ainsi son désaccord contre les politiques d'austérité.

Retrouvez les principaux chiffres fournis par l'Insee à ce sujet :

publié par