«Hanes massacre Dim» : cette inscription choc sur une banderole de 15 mètres de long était visible samedi, le long de la voie TGV Paris-Lyon, à hauteur de Marcheseuil, en Côte-d'Or, pour dénoncer «la vitesse à laquelle l'américain HanesBrands licencie». C'est dire l'état d'esprit des salariés de l'usine Dim d'Autun (Saône-et-Loire), à la veille d'un comité d'entreprise qui doit se tenir mardi, à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), au siège du groupe. Comme d'autres marques appartenant à Hanes (Playtex, Wonderbra), le fabricant de lingerie et sous-vêtements est visé par un plan social qui doit aboutir à plus de 600 licenciements en Europe. En France, Dim devrait être particulièrement touché à Autun, berceau historique de la marque depuis 1956, avec 265 suppressions de postes, dont 165 dans les fonctions support (RH, informatique, finances). Les syndicats, qui ont aussi planté des dizaines de croix de bois sur la Nationale à proximité de l'usine, comptent multiplier les actions. Le plan social est mené selon eux «sans concertation avec les représentants du personnel».
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Vent de révolte à l’usine Dim d’Autun
publié le 17 mai 2015 à 19h36
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