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En Chine, Uber suit ses chauffeurs à la trace

La société de transport urbain a demandé à ses chauffeurs chinois de ne pas manifester. Allant même jusqu'à suivre leur GPS pour en être sûr.
A Madrid, en décembre 2014. (Photo Sergio Perez. Reuters)
publié le 14 juin 2015 à 20h06

En Chine, comme ailleurs, l’arrivée d’Uber ne se fait pas sans heurts. Des manifestations importantes de chauffeurs de taxi se sont déroulées à Hangzhou, dans l’est de la Chine.

Selon le Wall Street Journal, Uber a envoyé des messages à ses chauffeurs. L’entreprise leur demande de ne pas participer aux manifestations. Elle menace de mettre un terme aux contrats de ses employés qui seraient vus là-bas. Et indique même qu’elle pourrait utiliser le GPS des voitures pour identifier ceux qui contreviendraient aux ordres.

Uber est en Chine depuis février 2014 et exerce dans onze villes. La societé a annoncé mi-juin vouloir trouver de nouveaux fonds, notamment auprès du moteur de recherche star en Chine, Baidu. Elle a du mal à se démarquer face à la concurrence locale de Didi Kuaidi.