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Libération

L’État tente d’enrayer la déroute

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publié le 17 juillet 2015 à 18h16

Le pouvoir communiste chinois a évité le pire : une contagion du krach boursier de juin à l’économie réelle.

Au plus bas le 8 juillet à 3 507 points, l’indice de Shanghai a clôturé vendredi à 3 910 points. Mais il va falloir du temps à la Chine pour restaurer la confiance des investisseurs.

Afin d’enrayer la déroute des Bourses de Shanghai et Shenzhen, les autorités ont déployé toute une batterie de mesures. Pékin a notamment interdit aux actionnaires possédant plus de 5 % du capital d’une entreprise cotée de vendre leur participation au cours des six prochains mois. En outre, les maisons de courtage les plus importantes ont dû s’engager auprès des autorités à investir une vingtaine de milliards de dollars sur les marchés, histoire de soutenir les cours. Un dirigisme qui ne résout pas un problème de fond : celui d’une Chine où les marchés boursiers sont de plus en plus en proie à la spéculation.