Confirmant les révélations du quotidien grec Ekathimerini (centre droit), l'ex-ministre des Finances Yánis Varoufákis a reconnu avoir demandé à un hacker de pirater le site de l'administration fiscale grecque, dépendant de son ministère mais sous surveillance de la Troïka. Et ce afin de préparer la mise en place d'un système bancaire parallèle au cas où la BCE couperait l'accès aux liquidités du pays. Dimanche, le quotidien a publié les extraits d'une réunion téléphonique entre Varoufákis et les responsables d'un fonds d'investissement datant du 16 juillet, soit dix jours après la démission de Varoufákis, dans laquelle ce dernier raconte qu'Aléxis Tsípras, un mois avant leur accession au pouvoir, lui avait donné son feu vert pour travailler à ce plan. Lundi, il a précisé ne pas avoir reçu l'autorisation du Premier ministre pour le mettre en œuvre. Et rappelé avoir «toujours été totalement opposé» à un Grexit.