Cloué au pilori par l'opinion, taclé par le gouvernement, lâché par le patronat… l'étau se resserre sur l'ex-patron d'Alcatel-Lucent Michel Combes, au centre d'une vive polémique sur son parachute de 14 millions d'euros. Ce lundi le Haut Comité du gouvernement d'entreprise chargé de faire respecter les règles de l'Afep-Medef en matière de rémunération des dirigeants, a transmis son avis à la direction d'Alcatel, comme le lui avait demandé Bercy. Un rapport «sévère» qui pointerait certaines «irrégularités» dans le package dont a bénéficié le partant. La prime de non-concurrence de 4,5 millions d'euros, tout comme les 8,2 millions de prime de «performance» obtenus par Combes pour deux ans à la tête du groupe, poserait problème. Le conseil d'administration d'Alcatel-Lucent a maintenant la pression pour rogner le bonus pharaonique qu'il avait accordé à Combes. Et on voit ce dernier, recasé à la tête de Numéricable-SFR, partir avec la totalité du magot.
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Le parachute de Combes part en torche
publié le 7 septembre 2015 à 20h06
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