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Libération
A la télé ce soir

La culture du pauvre

«La culture coûte que coûte» (Photo Bernard Renoux/LVAN. Arte)
publié le 15 septembre 2015 à 17h36

Voyage inquiétant que celui proposé par Arte dans une Europe de la culture soumise à de violentes coupes budgétaires. La mutation en cours est sans précédent et il est temps de se demander de quelle culture nous avons besoin aujourd’hui. Aux Etats-Unis, la culture est désormais financée à 80 % par des mécènes, raconte le documentaire. L’art doit-il dès lors se plier complètement à l’économie de marché ? Peut-être pas. Direction Nantes où, depuis plusieurs années, la culture a accompagné les mutations de la ville pour devenir un argument économique : les œuvres installées dans la ville et ses alentours semblent jouer un rôle dans la promotion de la région. A condition de s’intégrer dans le quotidien des gens et de ne pas être réservées à une élite. Autre exemple : le collectif Gorki à Berlin a modernisé la notion de théâtre municipal grâce à une interaction forte avec le public, refusant d’être réduit à quelque chose de décoratif. Les nouveaux modes de financement type crowdfunding sont également prometteurs. Mais il y a aussi ces compagnies de danse néerlandaises qui ont vu leurs subventions disparaître du jour au lendemain. Si certaines arrivent à survivre, beaucoup n’y sont pas parvenues.

La culture coûte que coûte, ce soir sur Arte à 22 h 30