Ouf. Après nous être noyé dans une piscine de sucre en préparant à la chaîne donuts fluos et cupcakes chimiques, nous voici de nouveau à la tête d'un restaurant digne de ce nom, un restaurant qui sert de la viande et des légumes. Emincés de poulet, dés de tomate, frisottis de poivron vert, pain polaire au romarin… C'est de la grande cuisine. Figurez-vous que l'on prépare… des sandwiches.
Ok, Papa's Cheeseria, ça reste du fast-food. Mais c'est ça qui est rigolo. Pendant que les clients font la queue pour commander un club bien gras sauce barbecue ou leur panini favori emmental-bacon, on jongle entre la station de construction des sandwiches, les grilles de cuisson où le pain grésille joyeusement, et les bains d'huile d'où l'on sort des kilos de frites allumettes ou en tire-bouchon.
Il faudra plusieurs journées de travail pour pouvoir enfin s’offrir quelques indispensables accessoires, tels les minuteurs. Quelques affamés font la tête parce qu’on met trop de temps à prendre leur commande, d’autres râlent parce qu’on a laissé cramer les frites, et on est fatigué de vérifier la composition du «sandwich du jour» que tout le monde réclame sans préciser sa composition. Mais quand on coupe en deux ce pain de mie doré à souhait, et que le fromage fondu fait des fils entre les deux moitiés, on se dit qu’on fait le meilleur métier du monde.
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