Douze jours après le début de l'affaire Volkswagen – au moins 11 millions de véhicules dans le monde pollueraient plus que les limites autorisées grâce à un logiciel modifiant leurs performances lors des tests d'homologation – le groupe automobile allemand a lâché mercredi le nombre de voitures particulières diesel concernées pour la France : 948 064.
Contacté par Libération, Volkswagen France en précise la répartition par marques : 596 314 Volkswagen (dont près de 24 000 utilitaires), 191 659 Audi, 92 890 Seat et 65 229 Skoda. La période d'achat concernées s'étale de 2009 à 2015. Ainsi, ceux qui ont acheté un véhicule de l'une de ces marques avant 2009 ne sont pas concernés par le logiciel fraudeur au cœur du scandale, selon Volkswagen. L'entreprise devait nous transmettre rapidement le détail par modèles. Elle précise que le logiciel est installé dans «tous les véhicules vendus par le groupe Volkswagen en France depuis 2009 et conformes à la norme Euro 5».
Aucun rappel de voiture n'est envisagé. «Les clients seront contactés. Un site web et un numéro vert leur sera dédié dans les prochains jours afin qu’ils sachent, à l’aide de leur numéro de châssis, si leur véhicule est concerné ou non», nous indique le service communication dans mail.
L'association Ecologie sans frontières a par ailleurs annoncé mercredi qu'elle allait porter plainte pour «tromperie aggravée et mise en danger de la vie d'autrui».
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