Ce sont les mécanismes de réparation de l’ADN et leur étude qui ont permis à trois scientifiques de recevoir le Nobel de chimie cette année. Thomas Lindhal, Suédois, né en 1938, aujourd’hui à l’Institut Françis Crick au Royaume-Uni. L’Américain Paul Modrich, né en 1946, aujourd’hui à Duke University (Etats-Unis). Et le Turc Aziz Sancar, né en 1946 et aujourd’hui à l’université de Caroline du Nord (Etats-Unis). Leurs travaux ont fait partie d’un vaste ensemble d’études visant à répondre à cette question simple : comment se fait-il que malgré des millions de copies successives de notre ADN à mesure de la division cellulaire et du remplacement de nos cellules, cet ADN se conserve finalement aussi bien... alors que des erreurs sont faites lors de chacune de ces copies ? La réponse à cette énigme, c’est qu’à cette dégradation permanente répondent des mécanismes de réparation tout aussi permanents.
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