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Jeu de réflexion

«Mu Complex : épisode 2», il faut réseau garder

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Dans le deuxième épisode du jeu d'aventure textuel, on fouille méthodiquement les ordinateurs d'un réseau protégé par des codes en morse, en braille, des jeux de programmation et des énigmes en temps limité.
«Mu Complex: Episode 2»
publié le 14 octobre 2015 à 15h21

Alors ça y est, on se prend pour un cyberpirate de l'espace parce qu'on a deviné trois mots de passes qui se courent après dans Mu Complex ? Ha ha ha ! Ce n'était qu'un apéritif. Le deuxième épisode du jeu d'aventure textuel, sorti en mai 2015, passe aux choses sérieuses. S'il fallait une grosse heure pour venir à bout du premier volet, il faudra bien prévoir un après-midi pour aborder celui-ci.

Notre nouvelle amie l'intelligence artificielle, Lya de son petit nom, nous demande de plonger le nez dans les travaux de son créateur, feu Peter O'Brian. Il est question de «portes de téléportation», de «formules», de molécules. Il y a un fichier nommé «life.crypt», qui a l'air crucial mais illisible, car comme l'indique son extension, il est crypté. Il y a aussi l'archive «molecules.tar», mais on n'a pas l'outil pour la dézipper. Et puis un «manuel» en PDF, mais ha ha, devinez quoi : on n'a pas de logiciel pour le lire.

Commence alors une minutieuse et méthodique fouille des ordinateurs du Mu Complex. Comme le montre une carte du réseau informatique que l’on peut consulter à tout moment, il y a quatre secteurs, composés chacun de deux ordinateurs intermédiaires et d’un ordinateur-maître, accessible quand on a déverrouillé les chaînons précédents. Il faut tous les pirater.

Certains PC sont protégés par des énigmes à résoudre en temps limité. D'autres comportent carrément des petits jeux de programmation de déplacement de robot dans un labyrinthe. On passera par Google de nombreuses fois, on révisera son morse et son braille, on trafiquera des photos dans un logiciel comme dans Ouverture facile. On déchiffrera des messages, on triangulera une position géographique. On se prendra bien la tête.

Et à la fin, on se demandera si on n’a pas fait une grosse bêtise.