Après une semaine sans jeux chronophages, il est temps de rallumer la lumière. Et pour ça, on va avoir besoin d’électricité. Que l’on pourrait par exemple produire avec des éoliennes, en bons écolos que nous sommes, si seulement on était propriétaires d’un bout de terrain. Mais ça tombe bien, l’opportunité se présente justement à nous d’acquérir un petit archipel isolé.
Ainsi commence Reactor Idle, dont on ne comprend pas tout de suite en quoi il est «idle». Car loin de ces jeux comme Clicker Heroes ou Crusaders of the lost Idols qui progressent tout seuls dans un coin du navigateur, ce défi-là a désespérément besoin de nos clics, de nos initiatives, de nos interventions permanentes. Il faut produire de l'électricité. On clique pour acheter une éolienne (un dollar, ça va c'est pas cher), on clique pour la poser sur une île, on attend qu'elle produise quelques watts et on clique pour les vendre. Le bénéfice est ridicule. Mais à force de recommencer, trois, quatre fois, vingt fois, cent fois, on finit par accumuler un petit pécule qui ouvre la porte au meilleur investissement de tous les temps : un centre de recherche. On l'implante lui aussi sur l'archipel.
Et voici que le jeu commence vraiment : alors qu’on continue de cliquer comme des forcenés pour réinstaller les éoliennes à chaque fois qu’elles se vident (cherchez pas à comprendre), les «points de recherche» s’engrangent automatiquement, eux. Quand on en aura 500, on pourra acheter une petite entreprise chargée de vendre l’électricité au fur et à mesure de sa production – voilà un souci en moins. Puis on embauchera une équipe chargée de remplacer les éoliennes HS. Tadaaam, ça y est ! Le jeu devient indépendant. Les éoliennes tournent et se renouvellent, le courant est vendu, l’argent arrive dans les caisses en flux continu, la recherche avance. On peut faire un tour sur un autre onglet (pour travailler un peu, par exemple, quoiqu’on ne soit pas votre maman, hein) et revenir quand on sera riche pour mieux envisager l’avenir.
Ne nous reste à gérer que la stratégie de développement… Et il y en a pour des jours et des semaines de jeu. Et si on inventait les panneaux photovoltaïques ? Il faudra les placer à côté de générateur pur transformer la chaleur en énergie, et veiller à ne pas placer les bâtiments administratifs trop près. Et si on essayait le charbon et le gaz, qui produisent beaucoup plus de chaleur mais risquent de faire exploser les générateurs s’ils sont sous-dimensionnés ? Pour garder tout ça sous contrôle, il ne sera pas inutile de prévoir des circuits de refroidissement à l’eau et des systèmes d’isolation… Notre ambition est sans limites, et on ne se sent plus du tout écolo.