Il n'y aura plus de conducteurs de bus. Des PME planchent sur des navettes autonomes. Navya, entreprise lyonnaise, a présenté fin octobre son premier modèle commercialisable, Arma. Après des tests sur circuit, la société a expérimenté sa navette à Bordeaux sur route ouverte, lors du congrès ITS. Et a annoncé la vente, début novembre, de deux exemplaires à CarPostal, opérateur suisse de transport public. Ces petits bus électriques de neuf places devraient sillonner dès 2016 les rues de Sion (Valais), chef-lieu qui compte 30 000 habitants, à la vitesse maximale de 20 km/h, après une période de tests sur un site privé qui débutera en décembre. «Le but n'est pas de remplacer les bus par des navettes autonomes sur des lignes existantes», promet CarPostal. Difficile cependant de ne pas envisager que, dans la prochaine décennie, ce type de transports en commun, peu coûteux à l'usage et facile à installer, ne vienne bouleverser les projets d'aménagement des collectivités publiques, en Suisse, en France ou ailleurs.
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