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Libération

Qu’est-ce qui va changer ?

publié le 13 décembre 2015 à 18h46

Quelques informations avaient déjà filtré mais, désormais, on en sait beaucoup plus sur le déroulé et le contenu de l'émission. Il ne s'agit plus d'un journal télévisé avec un présentateur unique, les Guignols version 2015 (qui ont perdu leur «de l'info» au passage) veulent ajouter une dimension coulisses. L'émission est découpée en plusieurs parties. Une première se déroule dans la salle de rédaction, où journalistes et présentateurs discutent de l'actualité. Là, on retrouvera des figures connues, type PPD ou Pujadas, mais aussi toutes les stars de l'info du moment, comme Elise Lucet et bientôt Laurent Delahousse.

Pour la seconde partie, direction un plateau ressemblant à s'y méprendre à celui d'une chaîne d'info en continu avec un couple de présentateurs ressemblant à s'y méprendre à un vrai couple de présentateurs de chaîne d'info en continu. Le tout sera entrecoupé d'une saynète à la machine à café, d'une autre en loge maquillage et évidemment de sketchs. Parmi l'équipe, après une période de rodage un peu difficile, on redevient optimiste : «Les dernières répétitions se sont bien passées, les choses ont l'air de se mettre en place, ça fonctionne de mieux en mieux, explique un membre de la production. Ce que j'ai vu justifie complètement la mise à l'écart de PPD, le résultat est plus moderne, plus en phase avec l'air du temps.»

Sur le fond, même si la politique n'est pas abandonnée - sur les publicités, depuis quelques jours, on voit une marionnette de Chirac enlacer tendrement celle de Sarkozy : «Il y aura moins de politique intérieure, c'est sûr, confirme-t-on en interne. Et davantage d'international et d'entertainment

Du coup, l'imitateur ultra-doué Marc-Antoine Le Bret, moins porté sur la politique, va monter en puissance dans le programme. Tout un symbole, puisque les Guignols ont quasiment le même âge que lui. «J'ai l'impression de les avoir toujours regardés, j'ai vraiment grandi avec eux, nous confie-t-il. Alors ce n'est pas une mauvaise chose que le programme évolue. Mais on va toujours parler de l'actualité. Mis à part le format qui est nouveau, on a déjà tous l'impression d'être à nos places. Prêts.»