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Libération
Jeu de stratégie

«Fleeing the complex», une évasion de premier choix

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La force de ce titre vient de son humour, à mesure que l'on épuise les choix cornéliens pour se faire la malle.
(Capture d'écran)
publié le 29 décembre 2015 à 11h31

Pour une raison que l'on connaîtrait si on avait bien suivi la cinématique de début, on s'est retrouvé enfermé dans une immense prison soviétique. C'est pas de bol, mais ce n'est pas la fin du monde pour autant : il n'y a qu'à s'enfuir ! «Fleeing the complex», c'est presque aussi facile à dire qu'à faire. Une courte-échelle pour sortir de la cellule, un coup de grappin pour se hisser sur le toit... Ah non, ça marche pas le grappin. Il «ne s'accroche qu'à des objets en bois», nous rappelle aimablement le jeu. Tant pis alors, on va réessayer le grand saut vers la liberté à l'aide d'un ressort géant. Ou peut-être qu'on peut tenter de gonfler sa tête à l'hélium ?

Aucune stratégie n'est forcément meilleure qu'une autre : parier sur la ruse en se déguisant en gardien marchera dans certaines circonstances et se terminera en monstrueux fiasco dans d'autres. Jouer l'audace pourra se révéler salvateur ou très stupide. Mais dans le doute, on commencera toujours par essayer les superpouvoirs ou les gadgets improbables, qui nous garantiront toujours une bonne partie de rigolade.

Fleeing the complex est tout en anglais et on ne comprend pas toutes les subtilités des dialogues. Qu'importe. Sa force vient de son humour, à mesure que l'on épuise les choix cornéliens pour se faire la malle : c'est une avalanche de références et de clins d'œil à l'histoire des jeux vidéo. Et surtout, il se rejoue, encore et encore, jusqu'à ce qu'on ait exploré toute l'arborescence des options envisageables.

Déjà sortis ? Allez, on retourne en cellule !