Pas envie de reprendre le travail après les fêtes ? Fuyez. Fuyez loin ! Tiens, vers l’exoplanète Kepler 438B, par exemple. Elle présente un bon profil pour accueillir la population terrienne après l’apocalypse qui nous anéantira tous, et il est temps de s’entraîner à effectuer ce long voyage. La fusée est prête à décoller. Le capitaine recrute à tours de bras : entre personnel soignant, chercheurs et mineurs, l’équipage est divisé en trois départements.
Entre la Terre et Kepler, on abordera une sacrée tripotée de planètes sur lesquelles nous attendent quelques missions absurdes mais rémunérées. Pour les accomplir, on leur affectera du personnel qui reviendra ensuite tout cabossé par les rudes conditions de travail dans l’espace. Une solide équipe médicale devra ensuite les remettre sur pied, avant que l’on décolle pour le monde suivant et que l’on reconstitue nos stocks de pépites de météorites, dézinguées à coup de laser et à l’aide des mineurs.
Ah oui, c'est complexe, Destination Kepler. Mais pouvait-il en être autrement, quand le titre est produit par notre bon vieux Jmtb02 et dessiné par notre bon vieux Jimp (le duo infernal) ? On a ici un jeu de gestion à la mode idle, c'est-à-dire qu'il y a plein de décisions cruciales à prendre, mais si l'on veut retourner vaquer à des occupations plus importantes dans un autre onglet du navigateur, les ressources continuent de s'accumuler toutes seules. Bien appréciable pour respirer un peu avant de remettre les mains dans le cambouis.
Non parce que franchement, vous avez vu la vitesse à laquelle on se traîne ? Il est plus que temps de mettre un coup de fouet à la recherche pour améliorer l’efficacité du carburant, acheter de nouveaux moteurs à la fusée et retourner sur Terre les installer. On ne repartira que de plus belle : la Lune, Mars, Cérès, Jupiter…
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