Il y a les réseaux qu’on construit petit à petit, où l’on ajoute des contacts pertinents, histoire d’obtenir un flux d’informations convenable, et puis il y a ceux auxquels on s’est inscrit dans un moment d’égarement, en réponse à un énième mail nous signalant qu’un contact nous y attendait. On y a rempli un profil, ajouté quelques personnes tout aussi égarées, et on est passé à autre chose. Mais on n’ignore pas impunément un réseau social. Une fois inscrit, il fait tout pour se rappeler à notre bon souvenir. C’est la spécialité de LinkedIn, réseau de contacts professionnels. Une fois harponné, l’utilisateur est sollicité non-stop par des mails du genre «des personnes consultent votre profil». De temps à autre, on clique. Pour se rendre compte, qu’en fait, on s’en fout. Mais hors de question de claquer la porte. Les réseaux sociaux sont les spécialistes des comptes «désactivés» dont ils conservent toutes les données. Mais c’est pour notre bien. Au cas où on voudrait revenir, vous pensez bien… Dans cette catégorie, très subjective, s’amassent aussi tous ces services auxquels on est abonné, mais impossible de se souvenir pourquoi. Avec le temps, ils commencent à être nombreux.
Et aussi : Viadeo (laissez-moi sortir !), Pinterest (les cupcakes, en fait, non), Google + (mais qui m'a créé un compte ?)