C’est le montant, en euros, déboursé par Masayoshi Son, le PDG du groupe de télécoms et de high-tech japonais Softbank, pour acquérir ARM, l’un des premiers fabricants mondiaux de puces électroniques. La chute de la livre sterling dans la foulée du Brexit a précipité le rachat de ce fleuron de la high-tech britannique. Peu connue, la marque ARM équipe de ses microprocesseurs la plupart des smartphones, notamment les plus vendus, signés Samsung et Apple. Mais aussi les nombreuses machines connectées reliées à ce qu’on appelle «l’Internet des objets» : capteurs, machines-outils, voitures…