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Libération
A la télé ce soir

Poulet au vinaigre

Devinez de quelle enseigne parle le documentaire de ce soir ?

Un pied de poulet mort dépasse d'une cocotte chez le chef Ivan Orkin, à la 8ème Expérience culinaire de New York, présentée par le New York Magazine et le Centre culinaire international, en avril 2016. De toute évidence, les qualités gustatives du poulet représenté ici n'ont pas grand chose à voir avec celles des poulets décrits dans cet article. (AFP)
Publié le 13/09/2016 à 18h01

Un indice chez vous : l’aile ou la cuisse. Plus de 200 restaurants en France et 20 000 dans le monde portent mon nom. Une nouvelle enseigne à mon effigie s’ouvre en France tous les mois. Je fais 16 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Je suis né il y 80 ans dans le Kentucky, le premier de mes restaurants est devenu un musée et l’image de mon créateur, le colonel Sanders, est présente partout. Mais ma véritable naissance a eu lieu à la fin des années 60 quand un ingénieur a créé une machine de cuisson qui a révolutionné la restauration rapide. Les exploitations où je me fournis peuvent accueillir jusqu’à 180 000 poulets qui ne voient jamais la lumière du jour. Un seul hangar de 1 000 mètres carrés peut contenir 30 000 bêtes. Poulets qui appartiennent à des races qui grossissent deux fois plus vite que les autres et produisent plus de blanc. Un de mes fournisseurs installé aux Pays-Bas est capable d’abattre trois millions de poulets par semaine. La recette originale qui a fait mon succès contiendrait 11 épices mais le secret est bien gardé dans un coffre. Je fais l’objet d’un documentaire sur C8 d’où sont tirés toutes les informations et tous les chiffres précédents. Je suis, je suis…