Sale temps pour les particules fines depuis que la justice américaine a décidé de s'en prendre aux émissions des moteurs diesels de Volkswagen. Un logiciel «tricheur» monté sur 11 millions de véhicules a permis, pendant un temps, de faire croire que ces véhicules affichaient un taux de pollution acceptable. Les autorités américaines ont proposé un deal au constructeur allemand : un gros chèque pour éviter un long procès civil. Volkswagen a donc payé 14,7 milliards de dollars pour éviter l'infamie du prétoire. Si les ventes globales du groupe allemand ont finalement été assez peu affaiblies par cette affaire, le business du diesel, lui, est en chute libre. En France, la part de marchés des moteurs qui marchent au gasoil est passée de 71 % à 51 % entre 2013 et 2016. Et la tendance devrait d'autant plus se confirmer que Renault ne semble pas blanc-bleu dans le respect des normes de pollution. Les services de la répression des fraudes ont transmis à la justice le fruit de leurs investigations sur le niveau réel de pollution des véhicules de la marque au losange. Les magistrats vont-ils mettre le turbo sur le dossier ? F.B.
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