millions, c'est le montant des profits réalisés par Alstom sur un chiffre d'affaires de 7,3 milliards, en hausse de 6 % lors de son dernier exercice annuel, clos le 31 mars. Neuf mois à peine après avoir menacé de fermer son usine de motrices TGV de Belfort, faute de commandes suffisantes de la part de la SNCF, le fabricant français de matériel ferroviaire a annoncé jeudi avoir engrangé sur cette période pour 10 milliards d'euros de commandes, portant son carnet à «un record» de 34,8 milliards. Dont les 15 rames TGV commandées par l'Etat pour préserver les 450 emplois de Belfort. Deux ans après la vente de sa branche énergie à l'américain General Electric, le nouvel Alstom recentré sur le ferroviaire est donc sur les rails.
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