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Libération

Quels remplaçants pour les voitures d’aujourd’hui ?

publié le 12 juillet 2017 à 20h16

Respecter de manière orthodoxe l'objectif de zéro émission de CO2 ne laisse de la place qu'à deux technologies : les batteries électriques rechargeables et l'hydrogène liquide. La première est aujourd'hui la plus couramment envisagée pour les voitures particulières, avec deux modes de recharge. Il y a le système long, de six à huit heures, à installer dans les maisons individuelles. Pour les immeubles dépourvus de parkings en sous-sol, la tâche s'avère plus complexe et plus coûteuse. En ville et sur les aires d'autoroute, des bornes de recharge rapide permettront de faire un plein d'électricité en trente minutes. Mais long ou rapide, le système d'approvisionnement ne sera pas gratuit : «Environ deux euros pour une recharge lente et cinq pour une recharge rapide», indique Marie Castelli, secrétaire générale d'Avere-France, une association qui promeut la mobilité électrique et regroupe aussi bien les fabricants de voiture que les installateurs de bornes de recharge.

Les camions et les bus, gros consommateurs de kilomètres, vont probablement recourir à un autre carburant : l’hydrogène liquide. Dans ce cas, le moteur fonctionne grâce à une pile à combustible qui se recharge dans une station spécialisée, pas très différente de celles qui vendent de l’essence.

Seul hic, cette technologie est encore embryonnaire. A Paris, une société de taxis, Hype, a sauté le pas en achetant six véhicules à hydrogène. Il n’existe cependant, pour les recharger, qu’une seule et unique station dans la capitale et une quinzaine dans l’ensemble de l’Hexagone.