Visite diplomatique compliquée pour Bruno Le Maire. Venu rencontrer le gouvernement italien pour lui vendre un partenariat à 50-50 dans les chantiers STX de Saint-Nazaire, le ministre de l'Economie┌s'est heurté à un tir de barrage. Furieux par la nationalisation «temporaire» décrétée par Paris, les Italiens réclament toujours la majorité du capital des chantiers navals pour le compte de Fincantieri. Après une demi-heure d'entrevue avec son homologue, Pier Carlo Padoan (photo), Le Maire est reparti bredouille. Mais Paris et Rome ont exprimé dans un texte «leur volonté commune de surmonter leurs divergences».Photo AFP