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Libération
«Cessions d’actifs»

Entreprises publiques : Bruno Le Maire annonce des privatisations «dans quelques semaines»

Le ministre français de l’Economie a indiqué samedi qu’il annoncerait dans «quelques semaines» la privatisation de certaines entreprises afin de financer l’innovation.
Le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire à Boulogne-Billancourt, près de Paris, le 1er septembre 2017 (Photo ERIC PIERMONT. AFP)
publié le 2 septembre 2017 à 13h18

Le ministre français de l'Economie a indiqué samedi qu'il annoncerait dans «quelques semaines» la privatisation de certaines entreprises afin de financer l'innovation. «Je vais annoncer dans quelques semaines que nous allons privatiser certaines entreprises pour avoir de l'argent afin de financer l'innovation», a déclaré Bruno Le Maire lors du forum The European House - Ambrosetti, sorte de mini-Davos à l'italienne qui se tient jusqu'à dimanche à Cernobbio, sur le lac de Côme.

«Nous pensons vraiment que c'est une meilleure façon de dépenser de l'argent en finançant l'innovation plutôt que d'être emprisonné dans certaines compagnies qui ne sont pas stratégiques pour l'Etat français», a-t-il ajouté. Et de marteler : «L'innovation est la clé du futur pour l'économie, la clé pour rendre la France plus forte.»

«Importantes cessions d’actifs»

L'ancien candidat à la primaire des Républicains n'a en revanche donné aucun détail sur les entreprises qui allaient être privatisées. Mais la Française des Jeux fait partie des pistes étudiées, selon certains experts. Bruno Le Maire avait déjà fait état le 6 juillet de la cession de «participations dans un certain nombre d'entreprises publiques à partir du mois de septembre».

La veille, il avait annoncé ces «importantes cessions d'actifs» pour financer l'innovation, à laquelle l'Etat destinera 10 milliards d'euros. Ces cessions permettront «au contribuable de savoir que son argent est placé pour le futur et non pas pour le passé», avait-il souligné. Pendant la campagne électorale, le président, Emmanuel Macron, avait promis d'alimenter ce fonds de 10 milliards par les dividendes tirés du portefeuille de l'Etat, mais aussi peut-être par quelques privatisations.