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Libération

«Quel choix les GM & S ont-ils ? Ils n’en ont pas d’autre que de se battre pour faire évoluer la situation.»

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publié le 7 septembre 2017 à 20h36

Le tribunal de Poitiers a finalement acté, jeudi, la reprise de l'équipementier automobile creusois GM & S par le groupe français GMD, au terme de neuf mois de conflit. Poussé par l'Etat, l'unique candidat a emporté la mise pour 1 euro symbolique. Le groupe ajoutera 1 million d'euros pour devenir propriétaire des murs, quand Etat et constructeurs apporteront 15 millions d'euros d'investissements. Les salariés ont évité le pire, mais les élus du personnel restent amers en raison du licenciement annoncé de près de 57 % des employés (120 postes sauvegardés sur 276). «Rien n'est définitif, affirme leur avocat, Me Jean-Louis Borie. Même une offre homologuée peut évoluer à la hausse.»