Menu
Libération
Sur les rails

Bruno Le Maire approuve sans réserve le rapprochement Siemens-Alstom

Le ministre de l'Economie estime que l'Etat n'a pas besoin d'un «strapontin» au conseil d'administration du futur ensemble.
Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire le 22 septembre à la sortie de l'Elysée, à Paris (Photo PHILIPPE LOPEZ. AFP)
publié le 27 septembre 2017 à 12h09

Tôt ce matin, le ministre de l'Economie, a soutenu sans équivoque l'opération annoncée hier soir de prise de contrôle du groupe ferroviaire français Alstom par son concurrent allemand Siemens. «Nous allons créer le deuxième opérateur mondial dans le ferroviaire et nous allons retrouver un esprit de conquête», a indiqué le ministre qui estime «avoir obtenu des garanties sur l'emploi et le maintien de l'intégralité des sites d'Alstom». Bruno Le Maire se rendra à Valenciennes vendredi pour rencontrer les salariés de l'entreprise et il effectuera, «dans les semaines qui viennent», un autre déplacement sur le site de Belfort.

Interrogé par Libération sur la décision de l'Etat de ne pas entrer dans le capital du futur ensemble, le ministre de l'Economie estime que la puissance publique n'a pas vocation «à être assise sur un strapontin dans un conseil d'administration.» A ce propos d'ailleurs, la composition du futur conseil d'administration de Siemens-Alstom est riche d'enseignements. Sur les 11 sièges à pourvoir, 6 seront attribués par le constructeur allemand. Une répartition qui n'empêche pas une seule seconde le gouvernement français de présenter inlassablement cette opération comme un rapprochement «entre égaux».