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Libération

Du travail dissimulé à Chalair Aviation ?

publié le 23 octobre 2017 à 20h36

Le 18 octobre, les gendarmes de l'Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI) ont débarqué au siège social de la compagnie aérienne Chalair à Caen et dans les bureaux qu'elle occupe à l'aéroport de Limoges. L'OCLTI a été mandatée par le parquet de Limoges qui a, selon nos informations, ouvert une enquête préliminaire pour travail dissimulé. Les gendarmes sont repartis avec une série de documents saisis dans les disques durs. Dotée d'une dizaine d'avions, Chalair relie certaines villes de région, et notamment Limoges et Paris. Ses équipages sont français, mais il lui arrive de recourir parfois à des pilotes mais aussi des hôtesses et stewards portugais, dotés de contrats de travail de leur pays, où les charges sont moins élevées. Joint par Libération, le PDG de Chalair, Alain Battisti, affirme qu'il a recours à des équipages portugais «uniquement de manière exceptionnelle, pour faire face à des défections et dans le but de maintenir les vols plutôt que de les annuler».