Convoquer papa Picross et maman Démineur, les enfermer dans une cervelle de game designer et attendre qu'ils fassent des bébés : voilà l'une des recettes infaillibles pour voir naître les plus délicieux casse-tête du web. On se souvient avec émotion des heures perdues sur Picma Squared…

Et si on replongeait ? Pixoji est très simple à comprendre : il faut colorer en violet un certain nombre de cases défini par les chiffres affichés sur la grille, à la mode démineur. Autour d'un 9 par exemple, toutes les cases seront violettes. Autour d'un zéro, aucune – on clique alors avec le bouton droit de la souris pour griser les cases. Il y a aussi des indices en tête des lignes et colonnes pour annoncer combien de cases colorées elles comptent. Et à la fin, le niveau révèle de petits dessins pixelisés… Comme c'est joli !

Ouais, tu parles. Attendez qu’on y ajoute le concept de «pixels isolés» symbolisés par des petits cœurs : ceux-là sont colorés mais ne côtoie aucune autre case violette. Et si en haut des colonnes, on affichait aussi des couronnes, qui indiquent quelle est la séquence la plus longue de la colonne (un maximum de 4 cases violettes adjacentes, par exemple)…

On nous laisse heureusement quelques niveaux d’entraînement pour bien assimiler chaque nouvelle contrainte, avant de toutes les additionner dans la joie et la bonne humeur. Ce soir, on mange de l’omelette de neurones.

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