Cette semaine, beaucoup en France ont appris une expression qu'ils auraient dû connaître depuis longtemps. Le revenge porn (ou pornodivulgation), soit littéralement le «porno de la vengeance», désigne le fait de publier une image ou une vidéo à caractère sexuelle d'une personne sans son consentement. Vendredi, Benjamin Griveaux a annoncé le retrait de sa candidature à la mairie de Paris après la diffusion de plusieurs vidéos à caractère sexuel. On ignore les conditions dans lesquelles ces vidéos ont été réalisées ou la nature de la relation entre le candidat LREM et la femme à qui il aurait envoyé ces vidéos.
Ce qu'on ne doit pas ignorer, en revanche, c'est la réalité du revenge porn sur le Web. Le phénomène touche très majoritairement les femmes. Le scénario est souvent celui d'un ex-compagnon qui décide de diffuser des contenus intimes pour se venger après une rupture. Il peut aussi s'agir de faits d'inconnus. Parfois, ils piratent des comptes sur les réseaux sociaux, des smartphones, des services de cloud. En 2014, des centaines de célébrités ont vu leurs photos intimes publiées sur les réseaux sociaux après s'être fait d