Jeux. Raccrocher les gants pour empoigner le joystick. Jouer à se
faire mal pour de faux. Deux jeux, Knockout Kings 2000 et Ready to Rumble, tentent le tout pour le tout. Avec Knockout Kings 2000, tout est possible. Même faire une entrée spectaculaire dans un Caesar's Palace de Las Vegas chauffé à blanc, avant d'y étaler Mohamed Ali d'un direct du droit. La précédente édition manquait un peu de punch. Celle-ci casse tout. Sur le ring, les jabs, cross, uppercuts et directs se combinent dans des dizaines d'enchaînements. Sans oublier le jeu de jambes, les feintes de corps, et, surtout, les provocations et coups bas qui, repérés par les juges, coûtent cher. Comme en vrai, inutile de s'épuiser d'entrée, mieux vaut jouer tactique et conserver son influx pour les derniers rounds. Il faudra donc une longue pratique pour éviter de mordre le tapis. Car ici, gouttes de sueur et de sang et protège-dents volent. Et si le KO est virtuel, le vibreur, lui, ne manquera pas de rappeler l'humiliation de la défaite.
Pour se consoler, l'amateur jonglera avec les époques glorieuses de la boxe et les catégories, en opposant l'actuel Evander Holyfield au Rocky Marciano des années cinquante. Et si Lennox Lewis, Julio Cesar Chavez ou encore Oscar de la Hoya lui semblent un peu faibles, il peut créer son propre challenger de A à Z: cheveux rasés ou coupe afro, petit râblé ou grand athlétique, short «Stars and Stripes» et chaussures flashy, petite danse provocatrice" Objectif: le faire progresser sur d