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Libération

Tendances. Ville. A moteur et en cravate.

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publié le 27 mai 2000 à 0h47

C'est le PTIM, plus petit transport individuel motorisé. Evidemment,

c'est une trottinette. Sauf que sous le repose-pieds d'icelle, on trouve une batterie électrique et une petite turbine destinées à propulser Zappy, c'est son nom, à 16 km/h. Comme la Micro et ses acolytes non motorisées, elle se replie. Comme elles, on la freine d'un appui sur le garde-boue arrière. Mais Zappy pèse 17 kg, contre moins de 10 kg pour les autres. Pour se la coller sous le bras et descendre les escalators du métro, c'est beaucoup moins pratique. Et beaucoup plus cher: 5 990 F, contre 900 F pour une Micro et un peu plus pour ses concurrents. Du coup, Zappy n'est pas vraiment le best-seller du printemps. Mais elle se découvre un nouveau débouché: la location. Pour 300 F par jour, le trotteur occasionnel peut glisser silencieusement et sans fatigue, pendant 15 kilomètres seulement, en raison de la faible autonomie. De nouveaux pratiquants se sont révélés. Masculins et bosseurs. «Des types qui débarquent d'un train ou d'un avion et qui louent une trott' pour accumuler les rendez-vous dans Paris. Evidemment, ça ne marche que par beau temps», raconte un loueur, non loin de la Gare de Lyon. Comme les messieurs plutôt bien mis adoptent la trottinette qui roule toute seule, un fabricant a décidé de leur concocter un engin plus confortable, histoire de préserver leur alpaga. Il s'appelle Troter et s'éloigne quelque peu de la patinette basique. Les roues se sont agrandies, il dispose d'une selle, de frein