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Libération
Critique

Festival Aquaplaning

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publié le 29 juin 2000 à 1h58

Soleil, musique et bain de mer, c'est le tiercé gagnant d'Aquaplaning. LeFestival de musiques électroniques de Hyères s'annonce comme l'un des événements de la saison. En tout cas, il fait déjà beaucoup parler. Sans doute parce qu'après une décennie de raves de plus en plus énormes toute une frange de la génération techno aspire aujourd'hui à des manifestations plus intimes. Le cadre exceptionnel de la villa de Marie-Laure de Noailles, construite sur les hauteurs de Hyères par Mallet-Stevens, devrait lui convenir. C'est dans le jardin que se dérouleront pendant trois soirs les principaux rendez-vous d'Aquaplaning. L'après-midi, le festival se délocalise sur les plages des environs et passe ses nuits en club, puisqu'il faut bien danser un peu. Mais c'est surtout grâce à une programmation originale, qui ne se contente pas de suivre l'actualité de la hype et de l'industrie du disque, que cette manifestation a aujourd'hui si bonne réputation. A cet égard, l'affiche de cette deuxième édition est exemplaire. Il faut beaucoup de goût, de culture et sans doute de courage, pour réunir, John Beltran, U-Ziq et Thomas Brinkmann, trois artistes majeurs qui restent pourtant malheureusement pratiquement inconnus du public (le grand comme l'autre). Mais l'affiche d'Aquaplaning propose bien d'autres rendez-vous remarquables. Notamment, le premier concert en France de Leila, dont le deuxième album sera certainement l'un des événements de la rentrée, celui de Zend Avesta, dont le disque "organ