A-t-on assez songé au style "Départ en vacances", qui, quel que soit le moyen de transport choisi, exige un minimum de tenue. La tendance lourde est au léger. "Moi, je voyage light", c'est le slogan de saison qu'on se prend dans les tibias au guichet d'embarquement d'un aéroport international où il y a toujours une connaissance cruelle, à peine accompagnée d'un tout petit baluchon, pour vous demander s'il est bien raisonnable de partir avec deux malles cabines, trois valises, une besace, un sac à dos, le panier du chat (où il n'est pas impossible de fourrer aussi un enfant en bas âge), un pochon Monoprix bourré de pochons Super U, la pharmacie de campagne et tout un tas de machins ficelés un peu partout (gourde, Thermos, appareil photo, transat, cochon d'Inde, paire de palmes, baladeur, Jokari, tapis de sol, yucca, yaourtière électrique, Babar de la gosse) dont la superstructure bringuebalante n'a d'égale que sa capacité à faire sonner l'arche de sécurité au passage de la douane (surtout si la gosse a piqué sa crise pour que vous lui achetiez le Babar Piercing à la boutique des aéroports de Paris). Certes, en avion comme en train, la notion de bagages accompagnés n'est pas faite pour les chiens, à condition que vous ayez intégré qu'un préposé à l'enlèvement passera chez vous au moins 48 heures avant votre départ mais plus de 24 heures après l'achat de votre billet, dans une fourchette horaire à deux dents, comprise entre 9 et 23 heures. Pour les inconditionnels de l'automobi
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