Depuis quelque temps, les labyrinthes font florès. Artisanaux, traditionnels ou résolument entrés dans l'ère du parc de loisirs, ils fleurissent avec l'été aux quatre coins de France. Le public suit en masse et redécouvre la délicieuse émotion de se perdre dans ces dédales végétaux. Labyrinthus, la société qui a créé et qui gère six de ces mastodontes (dont un en Belgique), joue la carte de l'éphémère. Chaque labyrinthe est bâti au moyen de plants de maïs qui sont récoltés à la fin de l'été, conduisant les architectes-paysagistes à imaginer de nouveaux parcours pour la belle saison. D'autre part, Labyrinthus agrémente de spectacles la déambulation des milliers de visiteurs. Cette année, centenaire de Saint-Exupéry oblige, c'est le Petit Prince qui est mis en scène dans trois de ces parcs. Les spectateurs itinérants croisent ainsi les comédiens déguisés en personnages du roman: le renard, la rose, l'allumeur de réverbères, le géographe, le roi sans oublier évidemment un certain mouton. Au détour d'une allée, le public découvre également le fameux Latécoère 26 de l'aviateur, le sable du désert ou encore le champ de blé du renard. Enfin, après avoir retrouvé son chemin, on peut également prendre de la hauteur sur le belvédère, histoire d'apprécier le tracé qui forme une constellation de planètes.
Le Petit Prince. Labyrinthes de Reignac-sur-Indre (Indre-et-Loire), de Cravans (Charente-Maritime) et de Cordes-sur-Ciel ((Tarn). Ouvert tous les jours de 10h30 à 19h30 (fermeture des c