Outre le Sade de Benoît Jacquot et In Extremis d'Etienne Faure (lire critiques en pages 27 et 28), neuf nouveaux films se profilent aujourd'hui dans ce qui ressemble fort à un embouteillage de prérentrée. De bouchon, il est question dans 60 Secondes chrono (photo), une sorte de Taxi à la sauce hollywoodienne dans lequel un voleur rangé des voitures doit reprendre du service et faucher 50 bolides en une nuit. Le film tout en cascades de Dominic Sena a au moins un avantage : le conducteur n'est pas Samy Nacéri, mais Nicolas Cage. Egalement venu de la côte Ouest, Fausses rumeurs est un «film de campus» dans lequel un étudiant se croyant surdoué prétend démontrer que journalisme et ragots, c'est la même chose. On n'a pas vu, et on ne verra pas. Le cinéma «indépendant» américain n'est pas oublié avec Splendeur, une comédie trash de Gregg Araki (The Doom Generation), ex-cinéaste branché dont la «hype» est tellement retombée qu'il doit se contenter désormais d'une sortie dans une seule salle parisienne. Tout comme le franco-britannique The Last September de Deborah Warner. On n'a pas vu non plus, mais on est intrigué par Micheline, d'un certain Luc Leclerc du Sablon qui signe ce «rail movie» buissonnier entre Montluçon et le Béarn via (c'est original) Metz et Port-Bou. Au même rayon film français, le Sens des affaires est une comédie de Guy-Philippe Bertin sur des financiers qui décident, contraints et forcés, de se lancer dans le cinéma (ce qui, de nos jours, n'est pas forcément p
Critique
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par Samuel DOUHAIRE
publié le 23 août 2000 à 3h37
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