Demain débute la sixième édition d'Aquarock, une des dernières vagues musicales de l'été : ce festival rural a en effet pour vocation de réunir dans la douceur poitevine moult tendances musicales trop souvent cloisonnées sous des appellations étanches. L'ouverture sera confiée au duo des Oisillons tombés du nid et de la troupe l'OEil de la Voisine
pour une soirée cabaret autour d'agapes et de chanson française à l'ambiance décalée (le 30 à la salle des fêtes de Jazeneuil). Le lendemain, les compagnies Black Blanc Beur et Les Géographes proposent un détour vers les courants urbains de la jeune chorégraphie (le 31). Vendredi, le festival ouvrira deux scènes pour un plongeon nocturne en zone électronique et ses dérives : dans le petit bain se succéderont Spaceheads, Electrotwist, Sayag Jazz Machine et DJ Hafazard ; dans le grand bain, les ondes reggae de Macka B & The Robotics, Mix Up, Yorou et le maelström de DJ Food, collectif mené par Patrick Carpenter. Samedi à 15 heures, avis de tempête à Cloué avec le punk-hardcore trépidant et enjoué (influencé par les fleurons US du genre) de Seven Hate, quatuor de Poitiers.
Enfin, après cette douche sonore obligatoire et gratuite, retour à Lusignan (petite scène) pour une trempette finale au gré des humeurs avec les Italiens de Noname, les énergiques Portobello Bones, le punk américain de Blue Tip (mouvance Fugazi), le gros dub d'Aba Shanti et le duo batterie-guitare classique de Cheval de Frise. Sur la grande scène, on peut aussi perdre