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Libération
Critique

Garnier sans fard

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publié le 14 septembre 2000 à 4h19

Le concert de Laurent Garnier à l'Olympia a marqué les premiers Rendez-Vous électroniques. Il revient cette année pour deux représentations à l'Elysée-Montmartre. Plus de chanson, de solo de batterie, la mise en scène est cette fois extrêmement dépouillée. Même les chorégraphies, critiquées lors des festivals où fut rodé ce nouveau live, ont été remaniées. Autre DJ techno à la recherche d'un meilleur statut, Jeff Mills, s'attaque lui au Metropolis de Fritz Lang. Décidé à faire découvrir ce chef-d'oeuvre du muet à la «cyber-génération», l'Américain a composé une nouvelle bande son, plus réussie que celle disco de Moroder, mais a également pris la liberté de remonter le film en un concentré d'une heure (contre 2 heures pour la version originale) à découvrir ce soir à Beaubourg. Cette version, apparemment approuvée par les ayants droit de Lang, sortira vraisemblablement en DVD dans quelques mois. Encore de la techno à Beaubourg avec les deux associés Richie Hawtin et John Acquaviva.

Plus 8, Probe, Definitive ou Minus, avec leur dégaine de yuppie, ces Canadiens font tourner depuis bientôt dix ans quelques-unes des petites entreprises les plus florissantes de la galaxie techno.

Plus tard dans la nuit, une autre figure mythique de l'électronique prendra

les platines du Rex Club. Même si A Guy Called Gerald (Gerald Simpson plus exactement) n'a pas su trouver sa place dans le music business après l'énorme succès de Woodoo Ray à l'aube des années 90, il reste un des pionniers de l'acid-